Pour la plupart des personnes habitant en milieu urbain, la pollution est un problème courant. La pollution atmosphérique, notamment, peut affecter les yeux et provoquer des symptômes inconfortables, comme des picotements ou des irritations. Heureusement, il existe plusieurs façons de se protéger et de soulager ses yeux en cas de pollution.

Quels sont les risques liés à la pollution pour les yeux ?

La pollution atmosphérique peut affecter les yeux de nombreuses façons, notamment lors des pics de pollution. Les périodes de fort ensoleillement et de canicule sont particulièrement à risques, car les rayons UV du soleil, plus concentrés, provoquent l’apparition d’ozone.

Les polluants atmosphériques pouvant affecter vos yeux sont les suivants :

  • les particules fines : de minuscules particules solides ou liquides en suspension dans l’air produites par la combustion de carburants ou encore les feux de forêt, qui peuvent pénétrer dans les poumons ou même dans le sang,
  • l’ozone : généré par l’action du rayonnement solaire sur les polluants présents dans l’air,
  • le dioxyde d’azote : produit notamment par la combustion des carburants fossiles des véhicules routiers,
  • le dioxyde de soufre : ce gaz irritant est aujourd’hui moins présent en France, mais il peut encore être retrouvé en des concentrations relativement élevées près des sites industriels.

Ces polluants peuvent irriter l’œil et perturber l’équilibre du film lacrymal. Ils peuvent agir en combinaison avec les allergènes, la poussière, etc. et fortement affecter les yeux.

Irritation et sécheresse

L’un des principaux risques dus à la pollution atmosphérique, c’est un déséquilibre du film lacrymal qui recouvre l’œil. Celui-ci ne peut plus assurer son rôle protecteur et hydratant, ce qui se traduit par de nombreux symptômes désagréables qui troublent le confort visuel :

De plus, lorsqu’on a les yeux secs, les lentilles deviennent très inconfortables à porter.

Les polluants atmosphériques, en entrant en contact avec la surface de l’œil, peuvent aussi provoquer des inflammations de la cornée ou de la conjonctive.

L’irritation et la sécheresse peuvent être accentués par d’autres causes qui se cumulent à la pollution atmosphérique, comme l’air sec, le vent, la fumée de cigarette, l’utilisation d’écrans ou même des changements hormonaux tels que la ménopause ou, tout simplement, l’âge.

Infections

La pollution, par son effet desséchant sur l’œil, réduit la protection offerte par le film lacrymal. Sans son action protectrice, vous êtes plus à risque de développer des inflammations telles que :

  • la conjonctivite, qui concerne la conjonctive, le tissu qui recouvre l’intérieur des paupières et une partie du blanc des yeux,
  • la kératite, qui concerne la cornée, la partie antérieure de l’œil, devant le cristallin.

Ces inflammations peuvent provoquer des symptômes désagréables tels que de fortes rougeurs, des douleurs, des sensations de démangeaison, de brûlure ou encore des écoulements. Elles sont souvent d’origine bactérienne ou virale et demandent une attention médicale particulière.

Si vous présentez déjà une maladie de l’œil, la sécheresse oculaire causée par la pollution pourra accentuer les symptômes. Protéger vos yeux en cas de pollution atmosphérique est donc important pour votre santé oculaire.

Dans ce contexte, le port de lentilles est un facteur de risque supplémentaire.

Risques accrus de glaucome et de DMLA

La pollution atmosphérique a également des liens avec l’apparition de maladies de l’œil telles que :

  • le glaucome, une maladie dégénérative du nerf optique, qui se manifeste habituellement par une réduction progressive et irréversible du champ de vision pouvant conduire à la cécité si elle n’est pas traitée,
  • la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge), une dégénérescence de la macula, la partie centrale de la rétine, qui se déclenche le plus souvent après 65 ans et qui se caractérise par une baisse de la vision et la déformation des images.

L’exposition aux polluants atmosphériques est liée à de plus grandes chances de développer de telles maladies. Protéger vos yeux contre la pollution est donc important pour assurer votre santé visuelle à long terme.

Comment protéger ses yeux de la pollution ?

Avant toute chose, il faut protéger vos yeux de la pollution. Les mesures à mettre en place ne sont pas toujours instinctives.

  • Aérez au maximum : on pourrait penser que les jours de forte pollution atmosphérique, il est préférable d’empêcher l’air extérieur d’entrer, mais l’air intérieur aussi est pollué. Au contraire, aérer régulièrement permet d’éviter que des gaz polluants restent à l’intérieur en renouvelant l’air.
  • Ne vous frottez pas les yeux, car la friction peut provoquer une irritation de la cornée.
  • Ne portez pas de maquillage si vos yeux sont déjà irrités.
  • Le port de lentilles peut être rendu difficile par la pollution. Pendant les pics, préférez porter vos lunettes.
  • Protégez vos yeux en extérieur avec des lunettes de soleil. Vous serez moins exposé aux particules soufflées dans votre direction par le vent. Lors des pics d’UV, de bonnes lunettes protégeront aussi vos yeux des rayonnements solaires.
  • Ne fumez pas : la fumée est un facteur irritant supplémentaire.
  • Faites attention au chauffage et à la climatisation : s’ils aident au confort de votre foyer, il dessèchent aussi l’air ambiant et représentent une source de dessèchement supplémentaire. L’utilisation d’un humidificateur d’air peut aider à maintenir une humidité adaptée.

Ces bons gestes vous permettront de limiter votre exposition à la pollution et ses effets néfastes.

Que faire si les yeux piquent à cause de la pollution ?

Malgré les mesures de précaution, il est possible que vous ressentiez les effets de la pollution sur vos yeux.

Pour les soulager efficacement, l’un des axes les plus efficaces reste l’utilisation d’un collyre hydratant. Ces produits ont plusieurs bienfaits :

  • ils restaurent le film lacrymal,
  • ils rafraîchissent les yeux,
  • ils aident à évacuer les particules polluantes et limitent les risques d’inflammation ou d’infection en rétablissant la fonction protectrice du film lacrymal,
  • ils apaisent les sensations d’irritation, de sécheresse ou de sable dans les yeux.

Ils contiennent des ingrédients reconnus pour leurs effets bénéfiques sur le confort oculaire : acide hyaluronique, povidone, carbomère, triglycérides, liposomes… Ils sont utilisables tout au long de la journée, dès que le besoin s’en fait sentir.

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Pendant les pics de pollution, disposer d’un collyre hydratant permet de soulager les symptômes dus à l’exposition aux agents polluants.

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